Juste un esclave maudit


La nature sauvage canadienne, Ontario


Slave Falls, Manitoba, Canada


Quand j’ai quitté l’école secondaire Sisler à Winnipeg, Manitoba, Canada en mars 1961, j’ai commencé à travailler dans la succursale de Winnipeg du grand société américain de Westinghouse comme monteur stagiaire des panneaux d’éclairage. Juste au moment où je commençait à me sentir à l’aise avec ce travail, j’ai été envoyé, à bref délai à l’endroit éloigné de Slave Falls sur la rivière Winnipeg, 160 km au nord-est de la ville,  juste au bord de la grande  nature sauvage canadienne.

A cet endroit isolé, j’ai dû joindre une bande d’hommes qui  travaillaient comme des esclaves autour d’un générateur énorme qui avait grillée dans la centrale électrique de la barrage hydroélectrique qui enjambais la rivière juste là.


Les générateurs de la barrage hydroélectrique à Slave Falls


La partie du monstre en cours de réparation quand je suis arrivé là-bas était le ‘stator’, qui est l’énorme section stationnaire qui entoure la pièce qui se déplace: le ‘rotor’. Après le démantèlement de toute la structure de l’appareil, le stator avait été soulevé de sa base et puis abaissé sur un anneau de supports massifs en bois pour permettre aux travailleurs d’accéder à l’espace circulaire à l’intérieur. Le projet avait pris du retard comme le voulait la rumeur, ce qui était probablement la raison pour laquelle j’avais été enrôlé pour rejoindre cette bande d’hommes condamnés à trimer nuit après nuit à l’intérieur de cette arène en acier, entortillant des longueurs de ruban adhésif autour d’innombrables bobines qui s’accrochait aux tripes de cette chose colossale.




La centrale du barrage



Les travailleurs étaient logés dans la minuscule village de Pointe du Bois, sur la côté ouest de la rivière Winnipeg à environ dix kilomètres en amont du barrage, juste à l’endroit où la route menant de la civilisation ont pris une fin abrupte et banal devant un groupe de huttes Nissan. Chaque jour au crépuscule, la petit groupe d’hommes comprenant l’équipe de nuit de cette entreprise  était transporté de cette triste campement à la place de son  labeur au moyen d’un bus adapté à circuler sur les vois ferrées. Cet tronçon de voie, comme un cordon ombilical d’acier, relia la barrage isolé  à sa mère dorlotant.


Railbus moderne en train d’arriver à Pointe du Bois


Le travail de nuit a commencé quand on a monté à l’intérieur de ce bus, choisi un siège et attendu que tous ses compagnons de voyage étaient montés à bord, et s’est affaissé dans les sièges. Quand tous étaient à bord, le chauffer tourbillonna son moteur dans la vie et puis il engagea la première vitesse.  L’ancien bus  alors commença à moudre le long de ses rails, absurdement lentement au début, avec quelque chose comme un crissement et un gémissement de douleur. Les hangars de l’avant-poste glissa derrière à l’extérieur des fenêtres de l’étrange engin, et le bavardage des passagers gonfla pendant que les roues de fer rouillées ont commença à claquer et les sièges démarra à trembler ainsi que le conducteur enfonça ses vitesses dans les crânes.


Le Railbus que je connaissais


Comme c’était étrange pour un gars de mon jeune âge, juste un écolier quelques semaines avant, de se réveiller en fin d’après-midi à temps pour un repas de soir mangé bêtement à table bondé d’ouvriers, puis allez claquer parmi les rochers et les arbres et les eaux de la grande nature sauvage canadienne assis dans cet engin bizarre qui a dispersé les lapins et les cerfs de leur cachettes dans la lumière qui s’estompe du jour. Étrange, aussi, c’était à travailler toute la nuit dans un bourdonnement éclairé appliquant des bandages à les tripes brûlées de cette chose colossale, jusqu’à ce qu’il soit temps de revenir en arrière dans la lumière grise du matin à un petit déjeuner somnolent dans la cantine et un sommeil étourdi dans une couchette.


Le Railbus est maintenant exposé au musée de Winnipeg



A l'intérieur du Railbus



Les Contrôles


Puisque une route a été construite entre Pointe du Bois et la barrage hydroélectrique à Slave Falls, la liaison ferroviaire n’est plus utilisée.


Les anciennes voies ferrées menant au barrage










 

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